Selon M. Karneïev, la Chine saura profiter pleinement de cette occasion, notamment pour rapatrier des suspects de corruption ayant fui à l'étranger. Il est à noter que fin septembre, 409 suspects avaient déjà été ramenés au pays, selon Chine Nouvelle.
En outre, le nouveau président d'Interpol, poursuit l'expert, devra inévitablement faire face à la soi-disant « question taïwanaise », l'île considérée par Pékin comme un territoire chinois ayant depuis longtemps envie de rejoindre les rangs l'organisation internationale en tant qu'Etat à part entière.
Certains observateurs, relève M. Karneïev, estiment que la Chine pourrait se servir de cette nomination pour déployer une campagne de purge déguisée au sein même du Parti communiste chinois. Ces allégations n'ont rien à voir avec la réalité, souligne-t-il, une telle activité étant hors de portée d'Interpol qui s'occupe essentiellement de la corruption, du trafic d'êtres humains, du blanchiment d'argent sale et de la violation de la propriété intellectuelle à l'échelle mondiale.
Basée à Lyon, l'organisation Interpol permet notamment de favoriser les échanges entre les polices de ses 190 pays membres.
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