Au cours des premières vingt-quatre heures qui ont suivi sa victoire à l'élection présidentielle, Donald Trump s'est entretenu avec les dirigeants de neuf pays du monde, à savoir de l'Irlande, du Mexique, d'Israël, de l'Égypte, de la Turquie, de l'Inde, du Japon, de l'Australie et de la Corée du Sud.
Le président élu des États-Unis a fixé plusieurs rencontres avant et après sa prochaine investiture.
Il n'a cependant pas pris contact avec les leaders qui avaient tenu en amont des propos désobligeants à son endroit. La première ministre britannique Theresa May ne faisait visiblement pas elle non plus partie des priorités téléphoniques du futur locataire de la Maison Blanche, un fait qui a suscité des interrogations dans la presse britannique. Mme May a effectivement attendu longtemps l'appel de M. Trump qui l'a finalement invitée jeudi soir à lui rendre visite « aussi vite que possible ».
La veille, suite à la publication des résultats du scrutin à l'élection présidentielle américaine, bien des politiciens européens ont dû vite changer d'attitude et revenir sur leurs propos visant le candidat républicain.
Ainsi, le président français François Hollande, qui avait déclaré fin juin qu'une victoire de Donald Trump serait dangereuse, en ajoutant que les "excès" du candidat républicain lui donnaient des "haut-le-cœur", l'a félicité pour sa victoire et espérait une étroite coopération.
« Je souhaite engager sans tarder des échanges avec vous à la lumière des valeurs et des intérêts que nous partageons », lit-on dans son message adressé au vainqueur de la course à la Maison Blanche.
Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, qui avait affirmé tout récemment encore qu'il ne rencontrerait pour rien au monde Donald Trump, déclare à présent que la Grande-Bretagne et les États-Unis « resteront toujours des partenaires solides et proches ».
« Félicitations à Donald Trump, et nous sommes impatients de travailler avec son administration à des fins de stabilité et de prospérité mondiales. Je crois profondément en l'importance de la relation existante entre le Royaume-Uni et les États-Unis et je suis confiant sur le fait que nous pouvons encore la faire progresser ensemble », lit-on dans son message de félicitations.
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