Le sentiment d'insécurité, plus présent dans les esprits que dans la réalité, s'accompagne d'un grand silence de la part des partis et des hommes politiques à l'orée de la présidentielle 2017, a estimé Gérald Arboit, directeur de recherches au sein du Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), dans une interview accordée à Sputnik.
« On est dans un contexte électoral plutôt flou puisqu'à droite, la primaire n'a pas encore donné son candidat, donc on n'est pas encore rentré dans la réalité politique. À gauche, le président de la République n'a pas dit s'il se présentait ou s'il ne se présentait pas, tout le monde attend cette décision, donc on n'est pas non plus rentré dans la bataille. Le Front national ne parlant pas, donc vous avez le terrorisme qui flotte dans l'espace, tout le monde a peur, mais ce n'est pas une peur qui est raisonnée simplement une peur qui se manifeste avec tout le souvenir que l'on a », a expliqué l'expert.
« Il faut voir aussi ce qu'il se passe en Syrie, l'EI perd du terrain mais il perd aussi des forces, il perd des moyens. Le responsable pour tout ce qui relevait de l'action extérieure a été tué cet été donc on peut estimer qu'une bonne partie des capacités clandestines de la mouvance Daech ont sinon disparu, en tout cas largement été amoindries et nous n'avons plus d'attentats depuis cet été », a poursuivi Gérard Arboit.
Les autorités européennes, d'après M. Arboit, ont fait de leur mieux pour mener à bien l'enquête sur les attentats, ce qui représente un signe rassurant pour le Vieux continent.
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