Conformément à la Constitution américaine, les grands électeurs du collège électoral sont des personnes physiques votant le 19 décembre pour le futur président des États-Unis dans les capitales de leurs États respectifs.
Cependant, rien n'empêche qu'ils s'abstiennent de voter ou qu'ils ne votent pas pour le candidat choisi initialement. De tels grands électeurs, on les appelle en l'occurrence des « électeurs infidèles ».
Cette idée — ou plutôt cette pratique — ne date pas d'hier, loin s'en faut. À titre d'exemple, cette « manœuvre politique » a été beaucoup discutée en 2000, lors de la course à la Maison Blanche entre George W. Bush et Al Gore, bien que les cas de revirement de dernière minute aient été très rares cette année-là.
D'après certaines analyses effectuées par le journal New York Times, plus de 99 % des grands électeurs ont toujours voté par le passé comme « il avait été prévu initialement ».
Cependant, Donald Trump a déjà 279 voix sur les 270 nécessaires. Il faudrait donc qu'au moins 10 grands électeurs changent leur vote.
Et même si d'aventure une telle chose avait lieu, cela ne veut pas dire que Trump ne serait pas élu, souligne le Huffington Post. En effet, la seule fois où ces électeurs sans foi eurent un impact, ce fut en 1836. 23 électeurs de Virginie refusèrent de soutenir le vice-président Richard Johnson car celui-ci était accusé de vivre avec une afro-américaine. Trump, lui, vit avec une Slovène. Donc rien à craindre de ce côté-là…
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