La population américaine doit choisir mardi 8 novembre un nouveau président. Qui de Donald Trump ou de Hillary Clinton, les deux principaux candidats en lice, sera élu à la tête de la première puissance mondiale? Pour en savoir plus, Rachel Marsden et Erik Svane ont échangé sur l'influence que peuvent avoir les révélations de Wikileaks sur le scrutin et ce qu'elles dévoilent sur la campagne de la candidate démocrate.
L'auteur de l'ouvrage « La bannière étalée », traitant de l'anti-américanisme, a ainsi relevé que de telles fuites provenant du directeur de campagne d'Hillary Clinton n'auraient jamais été diffusées par les médias « mainstream » américain et par un département de la Justice « complètement politisé sous ce parangon de la Vertu qui s'appelle Barack Obama. » Les sources de financement de la Clinton Foundation sont aussi un sujet qui fâche pour Erik Svane: « elle a fait un discours pour Mohammed VI, je crois qu'elle a eu 14 millions, pas pour elle, pas pour les États-Unis, mais pour la Clinton Foundation. »
INVITE: Erik Svane est écrivain, journaliste et scénariste américain. Il est l'auteur de l'ouvrage "La bannière étalée" sur l'anti-américanisme aux éditions Underbahn.
Quelle est votre impression suite aux récentes fuites de Wikileaks ?
« Ça a seulement pu arriver en dehors des médias mainstream américains et de la Justice complètement politisée sous ce parangon de la Vertu qui s'appelle Barack Obama. »
Qu'est-ce qui vous a encore choqué ?
« Tout l'argent qu'elle a reçu des pays étrangers, elle a fait un discours pour Mohammed VI, je crois qu'elle a eu 14 millions pas pour elle, pas pour les Etats-Unis mais pour la Clinton Foundation. La question qu'il faut à chaque fois se poser, c'est qu'est-ce que vous diriez ça si ça avait été un Républicain, si ça avait été Bush ou Trump ou Reagan, ça aurait été un scandale et avec raison. »
Est-ce que les scandales sexuels de Donald Trump vont avoir un impact sur le résultat de l'élection?
« Ca fait douze ans que NBC avait cette vidéo, ils auraient pu la sortir en mars mais ils voulaient la garder parce qu'ils voulaient que Trump soit le candidat contre Hillary, ils étaient persuadés que c'était le moyen de faire gagner le parti démocrate. »
« La chose dont la presse devrait parler, c'est la corruption, c'est la montée de la dette, c'est l'ObamaCare, la sécurité sociale dont tous les Européens raffolent. »
