La couverture du magazine Newsweek affichant une Hillary Clinton victorieuse a rendu sceptiques une partie des internautes qui ont immédiatement remis en doute le fonctionnement transparent et légitime de l'élection. La fuite de la couverture de l'éventuel Une présentant la candidate démocrate comme « Madam President » est survenue deux jours avant le vote, et la Toile ne peut se calmer depuis lors, partie en quête d'indices susceptibles de prouver un trucage du mécanisme électoral.
From the Editors: 2 special edition covers for 2016 election outcomes were produced by a Newsweek licensee, Topix Media, and not by Newsweek pic.twitter.com/MwC4RytGbC
— Newsweek (@Newsweek) 7 ноября 2016 г.
Mais, bien que les réseaux sociaux pullulent d'accusations du style « Qu'est-ce que c'est si ce n'est pas de la fraude ? », « La couverture de Newsweek prouve que l'élection est truquée », la couverture en question n'est pas unique et plusieurs médias et internautes ont cédé aux sirènes du complotisme sans penser à la plus élémentaire des réponses : les deux couvertures n'étaient rien d'autre que des épreuves en prévision des résultats finaux.
The ELECTION IS A FRAUD! This is the Cover/inset of Newsweek on November 9th!@Cernovich @AJA_Cortes @thelaplayboy @Mangan150 pic.twitter.com/WRBb8SLPqd
— Jay Campbell (@TRTExpert) 7 ноября 2016 г.
Sommé de commenter la situation, le rédacteur en chef de Newsweek Jim Impoco a répondu de façon laconique en dévoilant la seconde version de la couverture avec Donald Trump en vainqueur.
« Depuis les six derniers mois, les éditions spéciales de Newsweek préparent un numéro spécial "En route vers la Maison Blanche" pour chacun des deux principaux candidats », a expliqué Tony Romando de l'équipe de Topix Media, qui appartient au même groupe que Newsweek.
La présidentielle se déroule aujourd'hui aux États-Unis. La Maison Blanche est briguée par la candidate du Parti démocrate Hillary Clinton, ancienne Première dame des États-Unis puis secrétaire d'État, et son rival républicain, le magnat de l'immobilier Donald Trump.