Le service de presse de l'opération Inherent Resolve a annoncé qu'en prévision de l'offensive contre la ville, la coalition anti-Daech conduite par les USA avait transmis plus de 24 000 masques à gaz aux forces de sécurité irakiennes et aux troupes kurdes Peshmergas. Les troupes irakiennes et kurdes ont aussi été entraînées à utiliser les masques et à combattre en les portant.
"L'ennemi a déjà utilisé l'arme chimique auparavant et nous avons l'intention de prendre toutes les mesures nécessaires afin de minimiser le risque pour nos forces", a déclaré le général Gary Volesky qui commande les forces terrestres de la coalition. En effet, ce n'est pas la première attaque chimique contre cette base.
Selon les estimations des experts, le groupe terroriste Daech pourrait disposer d'un solide arsenal chimique. Il y a un mois, l'aviation de la coalition a bombardé une usine pharmaceutique de Mossoul supposément utilisée pour fabriquer des produits toxiques.
Si le combat se déroulait comme prévu, les troupes n'auraient même pas besoin de masques à gaz ni de tenue de protection. Mais pour les groupes d'opposition non préparés, même les gaz simples et peu persistants seront une épreuve difficile.
L'usage de l'arme chimique pendant l'assaut contre Mossoul est pratiquement inévitable, comme en témoignent les récents événements à Alep en Syrie où les terroristes, qui cherchent à tout prix à percer le siège extérieur de l'armée syrienne, ont utilisé plusieurs fois des produits toxiques sans se préoccuper des pertes civiles.
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