Cependant, l’expérience de coopération bilatérale ayant précédemment montré que la Chine n’hésitait pas à emprunter et à copier les technologies russes en créant ses propres avions, la Russie a dû insister sur la signature d’accords supplémentaires visant à protéger la propriété intellectuelle russe relative aux Su-35, indique le journal.
Auparavant, les Chinois ont « cloné » les modèles précédents d’avions Sukhoi afin de créer leurs Shenyang J-11, J-15 et J-16, alors que le nouveau J-20 ressemble au Su-35 selon différents paramètres. Par ailleurs, note l’auteur de l’article, Pékin ne dispose toujours pas des technologies permettant de produire des moteurs modernes et l’électronique de bord pour l’aviation militaire.
Pour l’instant, la Chine est encore loin de pouvoir produire des moteurs à réaction fiables, même lorsqu’elle copie le matériel de guerre russe, souligne le National Interest. Si le J-20 affichait réellement les caractéristiques remarquables dont Pékin parle sans cesse, le grand contrat prévoyant la fourniture des Su-35 n’aurait aucun sens.
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