Il a ainsi commenté les informations de certains médias selon lesquels des serveurs russes, y compris ceux de Kremlin, seraient devenus la cible d’attaques de la part des hackers militaires américains.
« Des mesures visant à assurer la sécurité cybernétique et informationnelle sont en train d’être prises conformément à la situation actuelle et aux menaces qui nous sont adressées au niveau officiel par d’autres Etats », a déclaré M.Peskov.
La chaîne NBC News, citant une source au sein du renseignement américain, a annoncé vendredi que pour combattre une menace « sans précédent » visant à saper l’élection présidentielle, des hackers américains auraient pénétré le réseau électrique, le réseau de télécommunications et les systèmes de commandement du Kremlin.
Selon la chaîne, les hackers sont prêts à effectuer une attaque, mais « les cyberarmes ne seront déployées que dans le cas peu probable où les États-Unis seraient attaqués de manière significative. »
Mi-octobre, le vice-président américain Joe Biden a menacé de déclencher des cyberattaques contre la Russie. Il s’agissait d’une menace sans précédent, proférée pour la première fois au niveau du vice-président.
Ces attaques américaines sont censées constituer une riposte au prétendu piratage par Moscou des courriels du camp démocrate aux Etats-Unis à la veille des élections présidentielles prévues pour le 8 novembre.
Le fondateur du site Wikileaks Julian Assange a démenti samedi l’implication de la Russie dans ce piratage. Il est à noter que c’est précisément Wikileaks qui a publié les courriels en question sur la Toile.