Ces données de l'Agence d'information sur l'énergie (EIA) ont encore fait chuter les prix.
Ce genre de nouvelles est toujours sensible pour le marché mondial du pétrole car toute information relative aux réserves a une répercussion sur les prix. La hausse qui vient d'être annoncé, dépassant largement les attentes, ne pouvait donc rien présager d'autre qu'un effondrement du marché.
Il ne s'est pas fait attendre: le baril de Brent a chuté jusqu'à 47 dollars alors qu'il avait enfin dépassé la barre des 50 dollars récemment.
Cette augmentation sur fond de crise de surproduction signifie que les USA ont réussi à accomplir une révolution technologique dans la production pétrolière, permettant de réduire significativement son coût.
Ces circonstances pourraient affecter la réunion des membres de l'Opep et d'autres pays producteurs de pétrole prévue le 30 novembre à Vienne pour s'entendre sur le gel de la production pétrolière par les acteurs principaux, ce qui devrait provoquer un "nouvel épisode" d'augmentation des prix.
Les informations sur les réserves américaines témoignent donc qu'à moyen terme l'excès de pétrole sur le marché ne sera pas surmonté, même malgré les éventuelles démarches de l'Opep.