Avec le départ lundi de 111 personnes en Finlande, le nombre de relocalisations depuis la Grèce a désormais dépassé la barre des 5 000.
Les partants de jeudi, parmi lesquels 58 enfants de moins de douze ans — dont quelques bébés nés en Grèce — ont été convoqués à l'aube place Omonia, au centre d'Athènes, pour être conduits dans trois autocars vers l'aéroport, selon l'AFP.
La France est le plus gros contributeur en Grèce au programme européen conclu en septembre 2015 pour soulager la Grèce et l'Italie: elle a accueilli pour l'instant 1 924 personnes, soit près de 40 % des relocalisés de Grèce.
Elle a aussi accueilli 231 personnes depuis l'Italie.
Les arrivants seront conduits en car vers les installations situées dans les régions du Centre-Val de Loire (centre), des Hauts-de-France (nord) et de Normandie (nord-ouest).
Un groupe encore plus important, 173 personnes, partira le 14 novembre pour la région Grand Est.
Les enfants, en revanche, seront scolarisés dès l'arrivée.
L'UE est pour l'instant loin de tenir sa promesse de 66 400 relocalisations depuis la Grèce en deux ans. Cependant, il n'y a dans le pays actuellement guère plus de 19 000 personnes éligibles au programme.
« Après un démarrage lent sur les six premiers mois, on a vu des accélérations par pics en juin et septembre, et à présent s'installe un certain rythme avec des départs plus réguliers », a détaillé jeudi auprès de l'AFP Lola Girard, l'officier de liaison de l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII).
La France compte relocaliser 400 personnes par mois, l'Allemagne 500. La Suisse accueille cette semaine ses premiers relocalisés. Les Norvégiens viennent d'adhérer volontairement au programme.
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