Le président russe a récemment évoqué l'irrecevabilité de l'ingérence dans la politique intérieure d'un pays par un autre pays en condamnant à nouveau le coup d'État avorté en Turquie. Il a rappelé que Fethullah Gulen, accusé par Ankara d'être à l'origine du putsch, habitait aux États-Unis depuis longtemps.
« Ce sont les mots d'un homme politique sage qui a une position équilibrée et une approche constructive », a indiqué M. Kaynak.
Il a également souligné l'importance de la normalisation des relations entre les deux pays, notant que la Russie était un partenaire stratégique de la Turquie.
Selon le vice-premier ministre, la mise en œuvre de l'opération « Bouclier de l'Euphrate » contre Daech en Syrie a été rendue possible grâce à l'accord conclu entre la Turquie et la Russie.
« La Russie est un partenaire important dans les domaines de l'énergie, du commerce et de la politique régionale. La déclaration de M. Poutine a été une autre indication de sa volonté politique de revenir rapidement au niveau de la coopération bilatérale d'avant la crise », a lancé le responsable turc.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'opération visait à déloger les terroristes du territoire d'une superficie totale de 5 000 kilomètres carrés et à y créer une zone de sécurité pour y installer les réfugiés.