You ask for miracles, Theo…I give you the FBI..
Piège de cristal
Avec une groupe de terroristes bien blonds (ô fabuleux danseur russe Aleksandr Godounov), il prend le contrôle d'une tour multinationale appartement à un gentil japonais américanisé (on est en 1987, quand le Nikkei bat ses records). Et comme nos terroristes échevelés connaissent quelques problèmes, le FBI arrive et les sauve par sa maladresse et son incompétence. Peu après, le résistible Bruce Willis arrive et extermine tout le monde.
Comment s'appelle le commissaire politique dans le sous-marin octobre rouge? Je vous le donne en mille. Il s'appelle Poutine.
Car on sait des choses à Hollywood. L'écrivain Tom Clancy travaille main dans la main avec la CIA et le pentagone, et c'est lui a relancé cette CIA éclaboussée par les eaux troubles du Watergate et les meilleurs Steven Seagal.
Pourquoi dans le cas qui nous occupe le FBI a décidé de couler la campagne de la générale Orwell? Elle est le Bien pourtant la générale Orwell. Elle est la fin du monde assurée, cette Regina Infernarum. Elle est la guerre mondiale, la guerre nucléaire, la guerre médiatique, la guerre aux hommes et aux homophobes, la sorcière d'Eastwick échappée de l'asile. Alors? Une révolte des conservateurs de l'État profond? Une secrète vengeance? Un machisme exacerbé (vite, qu'elle soit élue, et qu'elle foute tout ce qui reste de hauts fonctionnaires au chômage pour les remplacer par des islamistes modérées saoudiennes)? Qui veut du mal à la déesse Hillary? The Donald se rend-il compte que la partie la plus cachée du Deep State (expliquez à Bruno Lemaire que ça désigne « le tas profond » sur les rives du Potomac) va envoyer des agents grimés en barbus pour l'éliminer?
Encore un miracle, FBI! Encore un miracle, Wikileaks! Et qu'on nous débarrasse de la générale Orwell et des sévices secrets.
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