Le biologiste de l'Université d'État de Louisiane Gary King, spécialisé dans l'étude des microbes qui survivent dans des conditions extrêmes, estime qu'un astronaute hypothétique ayant trouvé la mort dans l'espace pourrait dans certaines conditions devenir une source de vie sur une autre planète.
Les études de la survie des microorganismes dans des conditions extrêmes, telles qu'à des températures extrêmement basses, suggèrent que les bactéries dans le corps humain (même mort) peuvent maintenir leur viabilité pendant une longue période.
Le deuxième facteur important est le temps que les microbes passent en route. Si le corps passe des millions d'années dans l'espace interstellaire, les chances de survie des microorganismes sont très faibles en raison du rayonnement cosmique. Toutefois, sous réserve d'une protection antiradiation, les bactéries pourraient conserver leur viabilité, estime M. Craig cité par la revue Astronomy Magazine.
La théorie du scientifique a été remise en question. Selon le chimiste de l'Université de Glasgow Lee Cronin, la mort d'un astronaute ne peut pas donner naissance à la vie. Mais une telle situation est possible si tout un équipage décède avant de tomber dans un petit plan d'eau. Par ailleurs, souligne le scientifique, il est possible que la vie sur Terre soit née de la même manière.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».