Le Kremlin recourt non seulement au piratage, mais également aux attaques des « trolls » chargés d'influencer l'opinion publique lors de la présidentielle américaine en Russie et aux États-Unis, s'est alarmé la chaîne de télévision CNN.
« Pas la première fois de notre histoire, nous nous trouvons dans une situation où notre adversaire, un État étranger, déploie d'énormes efforts pour influencer les résultats de la présidentielle », a lancé la candidate démocrate Hillary Clinton.
Donald Trump, lui, n'a pas tardé à ironiser : « Russie, si tu m'entends, j'espère que vous arriverez à trouver les 30 000 emails », une référence au scandale des 30 000 emails envoyés par Hillary Clinton depuis sa boîte privée alors qu'elle était encore secrétaire d'Etat.
En outre, Moscou utilise des « trolls salariés » afin de diffuser en ligne des données fallacieuses, assure CNN.
« La présidentielle américaine est une question clé pour le Kremlin. (…) Sans aucun doute, c'est pour cette raison que les usines à trolls fonctionnent toujours », a confié une ancienne « pirate » en ligne Lioudmila Savtchouk, mentionnant une usine de trolls située à Saint-Pétersbourg.
« C'est si finement adapté aux goûts des internautes qu'on a vraiment du mal à déceler un troll. Mais il s'agit néanmoins de propagande payée pour que les gens aient confiance dans les mensonges du Kremlin », a poursuivi l'ex-« employée ».
Vladimir Poutine a déjà nié toute implication de la Russie, qualifiant toutes accusations de la part de Washington d' « hystérie électorale ».
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