Cette décision a été vivement critiquée par de nombreux hommes politiques, notamment Boris Johnson, ministre des Affaires étrangères, et Justine Greening, ministre de l'Éducation.
Les Londoniens craignent que la création de la nouvelle piste se solde par une augmentation considérable du bruit et de la pollution dans les alentours.
Boris Johnson mène depuis longtemps une véritable campagne contre l'élargissement de Heathrow. Il s'est même déclaré prêt à se jeter sous les bulldozers en cas de feu vert pour la création de la piste. Il a également considéré le projet de ses collègues comme "irréalisable".
Selon la tradition britannique, les ministres qui critiquent publiquement la politique du cabinet doivent présenter leur démission. Theresa May a pourtant décidé de faire une exception au sujet de l'affaire Heathrow. Ainsi, Johnson et Greening ne sont pas menacés de licenciement pour le moment.
D'après la presse britannique, les Tories, qui détiennent des municipalités dans la partie occidentale de la capitale britannique, ont rejoint cette révolte contre les autorités et préparent déjà des plaintes contre le gouvernement, affirme le Mirror.
Le Parlement britannique devrait se prononcer sur la construction de la troisième piste l'hiver prochain. Si les députés adoptaient l'initiative gouvernementale, les travaux d'élargissement de Heathrow devraient débuter en 2020.
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