« Presque tous les réfugiés ont des proches de l'autre côté. Et ils disent que c'est un véritable enfer », raconte un des civils évacués d'Alep-Est.
« Les combattants ont capturé plusieurs personnes, ce sont des proches de ceux qui sont parvenus à s'enfuir. Ils sont maintenant tous en prison. On dit qu'ils les torturent, nous avons tous peur », poursuit-il.
Les gens qui ont su profiter de la pause humanitaire pour quitter la zone en proie à des combats ne sont pas nombreux, environ une cinquantaine, alors qu'au début, on espérait évacuer au moins 200 civils. La trêve devait permettre aux civils ainsi qu'aux terroristes de quitter l'est d'Alep, mais ces derniers ont refusé de partir et ont menacé de mort les civils afin de les dissuader de sortir. Cependant, certains ont tout de même échappé à la mainmise des terroristes.
Selon les militaires, environ 3 000 civils restent toujours sur le territoire contrôlé par les terroristes. La trêve humanitaire instaurée par les forces syriennes et russes a duré du 20 au 22 octobre, mais peut être rétablie à condition que les organisations internationales donnent des garanties quant à leur intention d'évacuer la population civile de la ville assiégée.
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