Hezal' Moustafa, 65 ans, qui s'est enfui il y a deux ans, les larmes aux yeux, a raconté ce que sa famille et elle-même ont dû subir. Une semaine après que Daech a occupé Mossoul, les djihadistes ont attaqué leur village.
« Juste après l'attaque, nous avons abandonné tout et nous nous sommes enfuis à Duhok. En nous échappant, nous n'avons rien pu prendre. Nous n'avions que nos vêtements sur nous. Mes cinq enfants sont partis avec moi », a raconté Mme Moustafa.
« Maintenant, nous sommes de retour, parce que notre village vient d'être libéré des terroristes. Je regarde ma maison avec douleur et amertume, ou plus concrètement ce qu'il en reste », poursuit-elle.
La famille de Mme Moustafa est arrivée pour prendre ses affaires, mais sa maison était dans un état déplorable.
« Nos maisons et notre village ont été mis à sac. Comment est-ce que je peux revenir dans ma maison détruite ? Comment est-ce que mes enfants reviendront ? » se demande cette femme âgée déprimée.
En toute logique, ils ne reviendront qu'après la libération définitive de Mossoul.
« Il y a deux choses que nous voulons le plus au monde : que Mossoul soit libéré de Daech et que nous ayons la possibilité de rentrer chez nous », a-t-elle conclu.
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