Lauri Love est menacé d'extradition et risque jusqu'à 99 ans de prison aux États-Unis après avoir été été accusé de piratage de l'Agence de défense antimissile des États-Unis, de la Réserve fédérale et de la NASA.
105 British MPs call on Obama to stop Lauri Love’s extradition: https://t.co/gS3ApvaJSM #FreeLauri pic.twitter.com/r8CsIZGTCx
— Bean (@SomersetBean) 24 octobre 2016
Cette lettre qui exprime « une profonde préoccupation pour la sécurité » de Love a été signée par 105 députés dirigés par David Burrowes, un homme politique britannique.
Selon la lettre, Love a « une longue histoire faite de graves problèmes de santé mentale, de dépression et de quelques épisodes de psychose. »
Certains craignent pour sa vie s'il est emprisonné aux États-Unis.
Selon les députés, il serait plus approprié que M. Love soit jugé au Royaume-Uni où au moins 12 personnes ont été poursuivies pour avoir commis de tels crimes.
« Nous voudrions demander pourquoi les Etats-Unis insistent sur l'extradition de M. Love alors que le Royaume-Uni a des preuves que d'autres individus ont déjà commis des infraction de piratage contre les États-Unis, » lit-on dans la lettre.
Un juge de la Cour suprême de Westminster le mois dernier a statué contre M. Love et il doit maintenant faire appel et porter l'affaire devant la Haute cour. Le cas de M. Love a une ressemblance frappante avec celui de Gary McKinnon, qui a également été accusé de piratage des ordinateurs du gouvernement américain et a combattu contre son extradition pendant une décennie. La loi a été modifiée suite à cette affaire afin de fournir une garantie, mais M. Love a dit Sputnik qu'au contraire, cela a aggravé la situation pour les accusés.
to be fair, a few of these principles haven't actually been trampled on so far in my case…
— Lauri Love (@LauriLoveX) 24 octobre 2016
kiddin' on, obviously… pic.twitter.com/ifpMKmZT3k
Le cas de M. Love a été repris par la Fondation Courage, qui soutient les personnes qui risquent leur liberté en faisant des tentatives pour rendre l'information publique. Il dit que, malgré l'accent sur la souveraineté en Grande-Bretagne, après le vote du Brexit, le pays reste "subordonné" à l'Amérique :
« Notre appartenance subordonnée à l'Amérique nous a causé beaucoup de problèmes et nous vivons toujours dans l'ombre des conséquences de la guerre contre le terrorisme en termes de handicap », a dit M. Love.
« Si nous nous intéressons tout à coup à la souveraineté et à la fierté de nos institutions, nous devrions avoir assez de fierté pour notre système de justice. Si quelqu'un viole la loi dans ce pays, ils devrait être poursuivi en vertu des lois du pays où ils vit et non pas des lois du pays qu'il n'a jamais visité », a-t-il ajouté.
Dear @POTUS: Do the right thing. Stop the madness. #FreeLauri. https://t.co/1bspVz22aQ
— Free Lauri Love (@NoLove4USGov) 21 octobre 2016
M. Love dit qu'il craint pour sa vie s'il est condamné et emprisonné aux États-Unis :
« Aux Etats-Unis, vous pouvez être placé dans un cachot disciplinaire dans une blouse de suicide et un autre prisonnier vous regardera jusqu'à ce que vous n'avez pas de risque aigu de suicide », dit-il. « Vous serez alors jeté de nouveau avec les autres détenus et c'est là que les gens se suicident. Pour moi, c'est une question de justice et le fait de savoir si c'est juste que quelqu'un soit mis dans une position où ils craint pour sa vie », conclut-il.
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