« Vous avez bloqué Internet, nous vous bloquerons la communication ! », a annoncé Anonymous dans un tweet publié par Anonymous datant de la nuit du 23 au 24 octobre.
Le message publié était accompagné d'une capture d'écran faisant état de l'adresse électronique du gouvernement équatorien et d'une liste des pays pour lesquels la connexion à cette adresse avait potentiellement déjà été interrompue.
Tango Down! | TARGET: https://t.co/eoIgbsmq1m | #Wikileaks | Shut Down The Internet; We'll Shut Down Your Communications! | pic.twitter.com/pSGB3pTu4g
— Anonymous (@AnonyInfo) 24 октября 2016 г.
La semaine dernière, après la publication du 9e lot de la correspondance privée de John Podesta, le directeur de campagne électorale d'Hillary Clinton, l'Équateur a confirmé avoir temporairement restreint l'accès à Assange au réseau Internet dans son ambassade au Royaume-Uni où celui-ci se réfugie depuis 4 ans.
Expliquant ce geste, le gouvernement équatorien a alors souligné qu'il « respecte le principe de non-intervention dans les affaires d'autres pays, ne s'immisce pas dans les processus électoraux en cours, et ne soutient aucun candidat en particulier ». Selon la chaîne NBC, les autorités américaines ont persuadé l'Équateur de la nécessité de cette démarche.
Toutefois, WikiLaeaks a vivement protesté, déclarant que le site "n'a jamais fait de publications depuis le territoire de l'Équateur et n'envisage pas de le faire. De même que M. Assange n'a jamais diffusé de documents concernant les élections aux États-Unis depuis l'ambassade », indique un message publié sur le compte officiel Twitter de WikiLeaks.
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