Le porte-parole du ministère des Peshmergas du Kurdistan irakien Helgurt Hikmet a commenté dans un entretien à Sputnik la situation autour de l'opération de Mossoul visant à libérer la ville irakienne des terroristes de l'État islamique (EI, Daech). Il a également parlé des prochaines étapes des Peshmergas dans le cadre de l'opération.
« En trois jours, neuf villages ont été libérés des djihadistes sur la ligne de front. Maintenant, nous essayons de nettoyer notre frontière de Daech. Nous n'allons pas retirer nos troupes des territoires libérés des terroristes puisque c'est le territoire kurde », a affirmé M. Hikmet.
Selon lui, les opérations terrestres pour libérer Mossoul ne sont effectuées que par l'armée gouvernementale irakienne et par les forces peshmergas. Les États-Unis et d'autres pays membres de la coalition internationale ne fournissent qu'un appui technique et effectuent des frappes aériennes.
Quant à la participation d'Ankara à l'opération de Mossoul, le responsable kurde fait valoir que la Turquie doit régler cette question avec le gouvernement irakien.
D'après M. Hikmet, 4 000 combattants peshmergas se battent actuellement sur le front de Khazir. Dans un avenir proche, la bataille s'étendra sur d'autres fronts, où des milliers de soldats peshmergas lutteront contre les djihadistes.
« Les forces peshmergas ont besoin d'armes lourdes. Afin de réussir dans la lutte contre Daech, les forces peshmergas doivent recevoir un fort soutien en armes lourdes », a souligné le responsable kurde.
L'Onu a déjà exprimé son inquiétude pour la sécurité des 1,5 million de personnes vivant à Mossoul qui pourraient être touchées par les opérations militaires.
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