Six enseignants agressés en cinq jours, la multiplication des actes de violence envers le corps enseignant est totalement inacceptable de la part d'élèves voire d'adultes extérieurs à l'Éducation nationale, a admis Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat SE-UNSA, dans une interview accordée à Sputnik.
« Pour l'essentiel, tous ces actes au cours de cette dernière semaine sont des actes isolés, spontanés, pas forcément préparés, donc il est très difficile d'anticiper une protection. (…) Je ne souhaite pas que l'école se referme, qu'elle devienne un bunker. (…) C'est symptomatique du fait que les institutions de la République sont très largement attaquées », a poursuivi Christian Chevalier.
Dans un tel contexte, le corps enseignant se sent soutenu par le ministère et le gouvernement, « parce qu'il y a eu un certain nombre d'expression publiques de la part du premier ministre et des ministres concernés. (…) Désormais, lorsque des actes de violence sont commis, nos collègues portent plainte et ils sont soutenus par l'institution. (…) Les enseignants n'ont pas vocation à faire un métier à risque », a noté le secrétaire général du SE-UNSA.
Le 18 octobre, le premier ministre français Manuel Valls a dénoncé une série d'actes de violence contre les enseignants des écoles à Saint-Denis près de Paris, à Calais, à Tremblay-en-France, à Argenteuil, à Colomiers et à Strasbourg, survenus depuis le 13 octobre dernier.
Seine-Saint-Denis et Val-d'Oise: l'État poursuivra sans relâche ceux qui s'en prennent à nos professeurs, nos écoles, nos forces de l'ordre.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 18 октября 2016 г.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »