Selon les analystes du Washington Post, le déploiement des systèmes antiaériens russes S-300 et S-400 en Syrie pourrait modifier la stratégie du Pentagone dans la région.
Suite aux informations selon lesquelles Washington envisageait d'effectuer des frappes contre l'armée syrienne, le ministère russe de la Défense a annoncé planifier d'abattre tous les objets volants non identifiés en Syrie à des fins défensives.
Et d'après l'édition, l'armée américaine n'a aucune envie de vérifier si cette affirmation est vraie. Ainsi, ce dernier mois, les Américains ont considérablement réduit l'utilisation de l'aviation lors de leurs frappes sur des installations gouvernementales syriennes.
Les interlocuteurs de l'édition affirment que pour le moment la technologie furtive, capable de protéger des S-300, n'a pas encore été testée. En outre, l'armée américaine ne possède aucun aéronef capable d'affronter les S-300.
Les S-300 ont été déployés en Syrie suite aux informations selon lesquelles les Etats-Unis comptaient attaquer les aérodromes syriens avec leurs missiles de croisière. Et toute frappe aérienne ou tir de missile contre les territoires contrôlés par le gouvernement syrien constitueront une menace évidente pour les militaires russes, selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Moscou, de son côté, a affirmé que les systèmes russes S-300 et S-400 ne constituaient aucune menace et qu'on n'y avait recourt qu'à des fins purement défensives.
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