La violence domestique constitue un problème très important dans les centres d'accueils allemands notamment, avertit Lydia Sandrock, directrice du centre de coordination pour la prévention de la violence contre les femmes, dans une interview accordée à Sputnik.
« A part les partenaires et les époux eux-mêmes, ce sont également d'autres migrants et le personnel qui provoquent la violence », admet Mme Sandrock, psychologue du travail depuis 33 ans, se référant à la situation dans 21 maisons d'accueil de l'État fédéral de Brandebourg.
Conformément à la législation allemande, les femmes victimes de violence domestique sont placées dans un foyer pour un délai de trois semaines à un an. Cependant, si la demande d'asile est rejetée, c'est toute la famille qui est expulsée. Et l'histoire recommence.
« La plupart des gens viennent de Syrie, d'Afghanistan, mais aussi de Tchétchénie », poursuit l'expert.
La police agit également en appui des centres d'accueil, car les femmes réfugiées qui ne parlent pas allemand ne savent pas à qui s'adresser en cas d'urgence.
Les foyers réservés aux femmes victimes de violence domestique, qui complètent le système de centres d'accueil, n'ont pas d'adresse officielle pour des raisons de sécurité, beaucoup d'hommes cherchant leurs femmes.
La crise migratoire qui a éclaté en Europe en 2015 a particulièrement affecté l'Allemagne, qui a accueilli plus d'un million de réfugiés. Selon les prévisions officielles, quelque 800 000 demandeurs d'asile supplémentaires y seront enregistrés en 2016. La Commission européenne déclare que la crise migratoire actuelle est la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
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