« Il est d'une importance capitale qu'il y ait une rivalité en ce qui concerne l'éventuelle reprise de Mossoul par les forces terrestres : on se demande si ce sera l'armée irakienne et si des unités chiites y seront impliquées, quel sera le rôle des milices kurdes et de la Turquie », a expliqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse.
Il a rappelé la présence sur le sol irakien de 5 000 membres des forces spéciales américaines « présentés par Washington uniquement comme conseillers ». « Pourtant, 5 000 conseillers, c'est un chiffre important », a jugé M. Lavrov.
Selon lui, la composition de la force qui libérera Mossoul « déterminera en grande partie la disposition des forces dans la région ».
Le début de l'opération visant à libérer Mossoul a été annoncé par le premier ministre irakien Haïder al-Abadi dans la nuit du 16 au 17 octobre. Selon les médias, l'armée et la police irakiennes, soutenues par les milices kurdes et les avions de la coalition internationale anti-Daech, ont entamé une vaste offensive sur la ville.
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