« Il n'y a pas beaucoup d'armes ici, mais de mauvaises personnes s'en procurent toujours. Voilà pourquoi nous devons former nos agents », a confié au journal un responsable de la police locale.
Rappelons au passage que la tactique traditionnelle des forces de l'ordre belges est essentiellement basée sur le principe consistant à prendre le suspect vivant. À la différence de leurs collègues belges, les agents du FBI n'hésitent pas à recourir à des armes de gros calibre pour descendre un tireur pris en flagrant délit.
Cependant, les temps ont changé. Désormais, la police belge est tenue d'éliminer un tireur le plus vite possible, le nombre d'armes en circulation parmi les djihadistes étant monté d'un cran.
D'après le WSJ, le marché noir européen regorge de nos jours d'armes illégales en provenance des Balkans, région déchirée par des conflits militaires dans les années 90.
« Auparavant, nous étions confrontés à quelqu'un qui avait une réserve de munitions restreinte. De nos jours, c'est un tout autre niveau à l'échelle de l'Europe », souligne un porte-parole de la police belge.
Et de souligner : « À Paris, au Bataclan, ils (les terroristes, ndlr) comptaient tuer le plus de gens possible jusqu'à ce qu'ils ne soient arrêtés. Qui va les empêcher de le faire? Nous! »
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