Auparavant, les experts ont estimé la dépendance du budget vénézuélien au brut à environ 90 ou 95 %.
« Actuellement, nous nous approchons du financement du budget à 83 % grâce aux ressources internes du pays, en bolivars », a précisé M. Maduro lors de la cérémonie de signature du budget à Caracas.
Le tribunal accusé depuis des mois par l'opposition de faire le jeu de Nicolas Maduro, avait justifié sa décision mercredi par « l'objectif de maintenir le fonctionnement de l'État, la garantie des droits fondamentaux et l'ordre constitutionnel » dans un contexte de guerre de pouvoirs entre le gouvernement socialiste et le Parlement.
« Il n'y a pas d'Assemblée nationale, ce qu'il y a c'est un forum politique qui fonctionne en infraction », a assuré Nicolas Maduro.
Plus haute autorité judiciaire du pays, le TSJ a bloqué tous les projets de loi du Parlement depuis qu'il a basculé dans l'opposition en janvier, mettant fin à 17 ans d'hégémonie chaviste (du nom du défunt ex-président Hugo Chavez, 1999-2013).
Le Tribunal accuse le Parlement d'être en infraction pour avoir réintégré dans ses rangs trois députés d'opposition dont l'élection avait été suspendue après des recours pour fraude.
Même s'il dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde, le pays sud-américain est en plein naufrage économique, pénalisé par la chute des cours du brut, et le Fonds monétaire international (FMI) pronostique pour cette année une chute du PIB de 10 % et une inflation de 475 %.