Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'Ankara avait l'intention de prendre part à l'opération de libération de la ville irakienne de Mossoul des terroristes de Daech.
Le 13 octobre, Ibrahim Kalyn, porte-parole du président turc, a déclaré qu'Ankara craignait des conséquences négatives de l'opération militaire à Mossoul car des centaines de milliers de réfugiés pourraient se diriger vers la frontière turque.
Il a également exprimé son mécontentement du fait que les groupes kurdes jouent un rôle important dans cette opération. Dans le même temps M. Kalyn a assuré que son pays n'avait pas de plans secrets sur l'Irak.
Le 29 septembre le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Irak Bruno Geddo avait déclaré que l'opération de libération de Mossoul pourrait conduire à une catastrophe humanitaire et que le nombre de réfugiés grimperait en flèche jusqu'à atteindre un million de personnes.
Plus tôt le même mois, le commandant des forces de la coalition internationale contre Daech menée par les États-Unis, lieutenant-général Stephen Townsend, avait annoncé le début de la prochaine phase de l'opération pour la libération de la ville de Mossoul.
Mossoul est la deuxième plus grande ville d'Irak. Il est sous le contrôle des terroristes de Daech depuis l'été 2014. En mars de cette année, l'armée irakienne, soutenue par l'aviation de la coalition internationale et les commandos américains, a déclenché une opération en vue de reprendre la ville.
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