A Alep, les terroristes s'acharnent à bombarder l'ouest de la ville, y compris à l'utilisation du « feu de l'enfer », a déclaré jeudi aux journalistes le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, le général Sergueï Roudskoï.
« Les terroristes ont bloqué la livraison d'aide humanitaire pour la population civile. Les corridors humanitaires, censés assurer la sortie des civils, sont minés. Les pilonnages de la partie ouest de la ville se poursuivent, y compris à l'aide du "feu de l'enfer", ce qui donne des dizaines de morts et des centaines de blessés chaque jour », a affirmé le général.
L'armée russe est à son tour prête à assurer aux rebelles armés un retrait sécurisé d'Alep. De plus, sept corridors humanitaires ont été ouverts afin que les civils puissent quitter la ville.
« Nous sommes prêts à assurer un retrait sécurisé des rebelles armés et un passage sécurisé des civils de la partie est d'Alep, ainsi que la livraison des frets humanitaires », a indiqué M. Roudskoï, soulignant que la Russie est déterminée à dispenser son aide aux livraisons de frets humanitaires à la condition que les groupes armés lui garantissent la sécurité.
L'ambiance reste toujours tendue à Alep, de multiples habitants viennent manifester contre l'activité des djihadistes dans la ville et ces manifestations sont brutalement matées par ces derniers.
Les dirigeants du Front al-Nosra, rebaptisé Fatah al-Cham, ont recruté de force beaucoup d'hommes et tentent, avec l'aide de ces soldats improvisés, de briser leur encerclement.
« Ayant essuyé de grandes pertes au cours des combats contre les troupes gouvernementales et ayant perdu les renforts de l'extérieur, les chefs du Front al-Nosra ont effectué une mobilisation forcée d'hommes, à peu près 1 000 personnes ont été enrôlées de force. Sous la couverture de ces personnes non entraînés, ils essayent de briser l'encerclement », a précisé M. Roudskoï.
Néanmoins, l'Occident ignore obstinément l'utilisation des civils en tant que bouclier humain par les terroristes.
« Afin de réduire les pertes, les dirigeants de groupes armés implantent leurs QG et entrepôts au rez-de-chaussée des bâtiments résidentiels. Les habitants restent dans ces bâtiments assiégés par les militants et servent ainsi de bouclier humain. Ces pratiques brutales sont pourtant négligées par les pays occidentaux. Ils ne veulent ni reconnaître les crimes commis par les rebelles, ni y réagir », a déploré le général, ajoutant qu'au lieu de réagir, l'Occident préfère déclencher une campagne médiatique d'accusations infondées contre les forces aériennes russes pour les bombardements de civils et de quartiers résidentiels d'Alep.
« En cela, ils ne présentent aucun fait, aucun document. Dommage que la coalition dirigée par les USA n'ait pas lutté avec autant d'acharnement contre les terroristes sur les territoires syrien et irakien au cours des deux dernières années ».
De son côté, l'aviation russe n'effectue que des frappes précisément ciblées à l'avance contre les objectifs hors des zones résidentielles. Ainsi, environ 35 000 terroristes ont été d'ores et déjà éliminés suite aux frappes russes en Syrie, a résumé le général.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».