Mardi, lors de débats parlementaires extraordinaires consacrés à la Syrie, M. Johnson a accusé la Russie d’être derrière la frappe aérienne contre le convoi humanitaire du 19 septembre. Pour confirmer ses dires, M. Johnson s’est référé à de soi-disant images satellitaires.
« Cette fois, c’est Boris Johnson qui se présente en tant qu’accusateur et qui conclut à la culpabilité de la Russie, un mois après l’événement, après avoir étudié certaines images « en libre accès ». Monsieur Johnson, pourriez-vous révéler votre « accès libre » et montrer ces photos aux autres ? », a demandé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
« Il n’y avait aucun avion russe près du convoi à Alep. C’est un fait. Tous vos « preuves » ne vaudront pas un penny si l’on n’y fournit pas l’accès », a martelé le général. D’après Igor Konachenkov, les militaires russes ont à leur disposition toutes les données objectives, ce qui explique que « leurs collègues américains aient perdu tout intérêt pour ce sujet ».