La ville de Kunduz a commencé à se rendre par ses banlieues. De même, cet automne à Farah, les habitants des faubourgs ont déjà commencé à quitter leurs maisons. Il semble alors que cette ville répète le destin de Kunduz.
« Malheureusement, cette guerre est majoritairement le problème de la lutte contre les rebelles, dont la résolution a été confiée aux structures armées, c'est-à-dire aux forces de sécurité nationale et au ministère de la Défense, alors que c'est une responsabilité des autorités civiles. Ils devaient calmer la population locale et s'assurer que les insurgés ne la prennent pas sous leur contrôle », indique le militaire afghan.
Le général souligne également que les autorités civiles afghanes sont très faibles, qu'elles ne possèdent pas d'argent et qu'elles sont rongées par la corruption. Dans le même temps, les structures armées elles-mêmes n'ont pas toujours une répartition efficace de leurs fonctions. Ainsi, la police afghane joue toujours les premiers rôles, alors que l'armée, considérablement affaiblie, reste en retrait.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».