Les résultats de cette étude n’ont pas encore été publiés mais le vice-ministre de la Santé publique de la République islamique d’Afghanistan Ahmadjan Na’im a commenté la situation, répondant aux questions du journaliste de Sputnik.
Selon lui, les données qui couvrent une période de 15 ans ont montré que 74,3 % des femmes et 59,1 % des hommes en Afghanistan souffraient de troubles mentaux. Il s’agit en premier lieu de divers types de dépressions et de tensions nerveuses.
D’après Ahmadjan Na’im, ces maladies mentales des Afghans sont normales étant donné qu’ils sont confrontés quotidiennement à des situations de crises (sociales, économiques, etc.) dans lesquelles le pays est plongé depuis plusieurs décennies.
Le ministère afghan de la Santé recherche des moyens pour sortir de l’impasse. Dans la province de Kounar, un programme visant à détecter les causes de ces maladies et à les soigner a été lancé sous forme de test.
Dans l’éventualité où ce programme répondrait aux attentes tant des fonctionnaires que de la population, il sera mis en œuvre dans d’autres provinces.
Selon le vice-ministre, cette expérience engage 78 médecins qui ont déjà prêté un premier secours psychologique aux victimes des combats, notamment à ceux qui ont été traumatisés, ont été victimes de violence, etc. En un an, ces médecins ont prêté assistance à 2 117 patients.