L'administration de Barack Obama a donné l'année dernière son feu vert à la vente à l'Arabie saoudite d'armes pour 1,8 million de dollars, ignorant les avertissements selon lesquels les États-Unis risquaient ainsi d'être impliqués dans des crimes de guerre, annonce Reuters se référant à des documents gouvernementaux et des responsables américains.
Comme en témoignent les documents tombés entre les mains des journalistes, les États-Unis ont exigé que Riyad minimise les victimes parmi les civils et ont remis aux Saoudiens une liste de lieux qu'il fallait éviter de bombarder. Washington avait pourtant des doutes concernant la capacité de l'Arabie saoudite à respecter ces exigences.
En 2015, quand le nombre de victimes parmi les civiles au Yémen a grimpé et que certaines organisations de défense des droits de l'homme ont déclaré que Washington risquait d'être considéré comme complice de Riyad, les juristes du département d'État ont tiré la sonnette d'alarme.
Depuis mars 2015, les États-Unis ont avalisé la vente d'armes à l'Arabie saoudite pour 22,1 milliards de dollars, rappelle Reuters.
Au moins 140 personnes ont été tuées et plus de 500 blessées, des civils pour la plupart, lors d'une frappe contre une cérémonie funèbre à Sanaa, contrôlée par les Houthis. Les rebelles en accusent la coalition menée par Riyad.
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