La France ne cesse de parler de la Russie avec des publications au ton négatif modéré, alors que le prix des publications les plus négatives revient à l'Ukraine, relève une étude réalisée par le système d'analyse "Russie dans le monde" consacrée à l'attitude des des médias internationaux envers "le pays des ours" durant la deuxième semaine d'octobre.
Globalement, les médias français, ainsi qu'allemands et britanniques, désirent impliquer la Russie dans de nombreuses questions d'actualité alors qu'elle semble à peine concernée, avec 209 publications plutôt négatives en France,195 en Allemagne et 117 en Grande-Bretagne sur la période du 3 au 9 octobre 2016.
Mais si on compte uniquement les publications négatives parues sur la période en question, il s'avère que c'est l’Allemagne, puis la Suède, qui devancent l'Ukraine, au nombre d'articles négatifs, vu le grand intérêt manifesté envers la Russie dans les articles. A ce classement, la France n’occupe que la 8e place.
A cet égard, le Figaro semble avoir renversé la situation. Si aucune édition française ne faisait partie de la liste des médias étrangers les plus négatifs à l'égard de la Russie en août et en septembre, la plupart des médias optant pour une attitude "neutre", le Figaro, avec 21 publications, est le deuxième quotidien après le Suédois Dagens Nyheter. Mais si la France choisit une tonalité négative modérée, Bild et The Washinton Times étant juste derrière, le plus négatif à l'égard de la Russie est le Dagens Nyheter, la tendance ne changeant pas pour ce quotidien suédois.
Découvrez le ton général des publications sur la Russie dans les médias du monde entier. Sur le schéma ci-dessous, les pays ayant choisi une tonalité négative sont marqués en rouge, une tonalité modérément négative en orange, une tonalité neutre en jaune. On peut observer que seuls la Syrie et l’Arménie adoptent un ton complètement positif.