Le but de la Journée internationale des filles est d'attirer l'attention sur les problèmes sociaux et l'inégalité des genres auxquels les filles du monde entier sont confrontées. Malheureusement, les bonbons et les poupées sont loin d'être le leitmotiv principal de cette fête. On se concentre plutôt sur la lutte contre les discriminations des femmes, les mariages précoces et la violence sexuelle.
Dans la liste des indices du bien-être des filles figurent cinq paramètres. En premier lieu, les mariages précoces, puis la grossesse chez les adolescentes, qui empêche les filles d'accéder à une formation et mène souvent à la pauvreté et à leur exclusion de la société, la mortalité maternelle, le nombre de femmes au sein du parlement et du gouvernement comme indice de la place qu'elles occupent dans la vie sociale du pays, enfin le nombre de filles qui terminent leurs études secondaires.
Pourtant, il y a des pays où les filles vivent très bien. Comme prévu, la Suède est en tête de cette liste : elle est régulièrement haut placée dans les listes des pays les plus prospères du monde. La Finlande se trouve en deuxième position et la Norvège, autre pays scandinave, complète le podium. Viennent ensuite les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, la Slovénie, le Portugal, la Suisse et l'Italie.
Tous les pays développés n'offrent pas autant d'avantages aux filles. Ainsi, les États-Unis occupent la 32e place (il n'y a que 20 femmes sur 100 sénateurs, et la mortalité maternelle est assez élevée pour un pays développé, avec 14 morts sur 10 000 femmes, comme au Liban et en Uruguay). L'Australie est seulement 21e (en raison des grossesses chez les adolescentes).
Selon les auteurs de ce classement, on ne retrouve beaucoup de femmes au sein des gouvernements que dans trois pays développés, en Suède, en Finlande et en Espagne. Fait remarquable, les trois premières places de ce classement sont occupées par le Rwanda (65 % de femmes-ministres), la Bolivie et Cuba.
Il est intéressant de constater qu'au Qatar, la situation est plus enviable pour les filles qu'en Ukraine et en Moldavie, même si ces deux pays dépassent le Qatar, occupant les 51e et 52e places. Les filles y terminent leurs études plus souvent que dans les deux anciens pays de la CEI, mais elles n'ont pas le droit de faire de la politique.
En Iran (70e place), les filles abandonnent leurs études et tombent enceintes plus rarement, mais elles se marient très jeunes.
Les dernières places de ce classement sont occupées par les pays africains : la Somalie, le Mali, la République centrafricaine, le Tchad et le Niger, qui se place à la dernière position, où 76 % des mariages sont conclus avant que la fiancée ait atteint l'âge de 18 ans et une fille adolescente sur cinq donne la naissance à un enfant avant de devenir majeure.
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