La construction du gazoduc russo-turc Turkish Stream permettra de diversifier les voies de transport de gaz vers l'Europe, a déclaré mardi à Istanbul Robert Dudley, président du groupe pétrogazier BP.
« À mon avis, c'est bien de créer une nouvelle voie de transport rapide de gaz en Europe », a indiqué M. Dudley lors du Congrès énergétique mondial.
« Je ne pense pas qu'il y ait un lien entre notre travail dans le cadre du projet SGC et le gazoduc Turkish Stream, mais je salue la création de nouvelles voies de transport d'énergie dans le monde », a ajouté M. Dudley.
La Commission européenne est en train de créer une union de l'énergie appelée à diversifier les sources d'énergie et les voies de transport de produits énergétiques en Europe. L'UE manifeste de l'intérêt pour le gaz naturel liquéfié dont la livraison prend plus de temps et coûte plus cher que le transport de gaz par pipelines. L'Union européenne cherche également à réduire sa dépendance face aux produits énergétiques importés, y compris le gaz russe. Dans le même temps, la Commission européenne insiste sur le maintien du transit de gaz russe via l'Ukraine.
La Russie et la Turquie ont signé le 10 octobre dernier un accord intergouvernemental sur la réalisation du projet Turkish Stream. L'accord prévoit la pose de deux conduites d'une capacité de 15,75 m³ chacune sous la mer Noire d'ici décembre 2019. Une conduite est destinée aux livraisons de gaz au marché turc, l'autre transportera du bleu en Europe via le territoire turc.
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