Décidément, ils sont trop forts, ces Russes ! Ils font feu de tout bois et tout peut leur servir d'outil d'espionnage. On apprend ainsi que l'Apple Watch n'a plus droit de cité dans les conseils des ministres du Royaume-Uni.
Le Premier ministre britannique, Theresa May, craint en effet que La Main du Kremlin ne se glisse dans la célèbre toquante à la pomme pour espionner ses réunions gouvernementales.
Certes, comme tout appareil informatique, elle est susceptible d'être piratée; une vingtaine de failles de sécurité dans son système d'exploitation ont d'ailleurs déjà été comblées par la firme de Cupertino. Peut-être la montre d'Apple pourrait-elle alors servir pour récupérer des informations dans le téléphone de son propriétaire, appareil dont elle dépend étroitement pour son fonctionnement.
Theresa May semble dans cette affaire prêter une oreille très complaisante aux accusations de Washington à l'égard de la Russie. Selon le département de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement américain (ODNI), La Main Du Kremlin aurait piraté des organisations politiques et des systèmes électoraux aux États-Unis, accusations sobrement qualifiées de « foutaises » par Moscou.
En revanche, que l'espionnage massif et généralisé par la NSA et la CIA de tous les alliés des États-Unis soient des faits avérés et documentés ne fait pas ciller Theresa May. Que des documents révélés par Edward Snowden en 2013 montrent que la NSA a versé 100 millions de Livres à son homologue britannique et ait de ce fait placé l'agence de surveillance électronique britannique sous sa coupe la laisse de marbre.
Non, ce qui lui fait peur, c'est que La Main Du Kremlin vienne tripatouiller les Apple Watch de ses collaborateurs ou ministres.
Pour changer l'heure et leur faire rater le Five O'clock tea ?