Cependant, le manque de coordination entre ces pays rend la situation dans la région encore plus tendue, estime Binali Yildirim.
Selon le premier ministre, « le vide de la volonté politique, lié aux prochaines élections aux États-Unis, contribue à l'apparition de situations défavorables dans la région ».
Le 24 août, l'armée turque a lancé son opération Bouclier de l'Euphrate visant à déloger les djihadistes de l'État islamique de la ville syrienne de Jarablus, frontalière de la Turquie. L'opération a également pour but d'évincer de cette région les groupes armés de Kurdes syriens qui, selon Ankara, sont liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie.
Dans un tel contexte, la Turquie est particulièrement préoccupée par le fait que les États-Unis coopèrent avec les Kurdes dans la lutte contre Daech.
« Cette situation est inacceptable pour nous. Nous avons dit à plusieurs reprises à la partie américaine qu'il était impossible de détruire une organisation terroriste en en utilisant une autre. Ce n'est pas un moyen de lutter contre le terrorisme », affirme le premier ministre turc.
C'est pourquoi Binali Yildirim reconnait le rôle de la Russie dans le règlement du conflit syrien et attend des résultats positifs de la visite prochaine du président russe en Turquie.
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