Une situation dans laquelle un des pays membres de l'APCE, notamment la Russie, est absent de l'APCE « ne profite à personne, ni à la Russie, ni aux 46 autres États », a déclaré le chef de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Pedro Agramunt prenant la parole à l'occasion du début de la session d'automne.
Cherchant à « mettre fin au schisme », M. Agramunt s'est rendu cette année plusieurs fois en Russie, impliquant dans les discussions des chefs de groupes parlementaires. Cependant, les efforts n'ont pas toujours été productifs.
« J'ai trop souvent observé que certains groupes empêchent de mener un dialogue », a-t-il constaté, ajoutant qu'il est toutefois nécessaire d' « écouter tout le monde, de considérer les intérêts et d'exprimer des préoccupations ».
Et de préciser: « Exclure qui que ce soit du dialogue ne contribue pas à faire des progrès. Cela contribue à exclure les collègues de possibles discussions et à créer une rhétorique de confrontation ».
Rappelons qu'en 2014 et 2015, l'APCE a adopté plusieurs résolutions privant la délégation russe de droit de vote, de droit de participation à ses organes statutaires ainsi qu'à la commission de suivi. La délégation russe a alors décidé de boycotter l'APCE jusqu'à la fin de l'année 2017.
Au début de 2016, la délégation russe a décidé de ne pas envoyer les documents nécessaires à la confirmation de ses prérogatives.
Au début de 2016, la délégation russe a décidé de ne pas envoyer les documents nécessaires à la confirmation de ses prérogatives.