Sanctions or not sanctions: le Bundestag déchiré sur la question

© AFP 2024 Christof StacheSanctions or not sanctions: le Bundestag déchiré sur la question
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Faut-il introduire de nouvelles restrictions contre la Russie en raison de sa participation dans la lutte contre Daech en Syrie? Voici une question qui a semé la discorde dans les rangs politiques allemands et déclenché de virulents débats.

Berlin planche sur de nouvelles sanctions antirusses - Sputnik Afrique
Berlin planche sur de nouvelles sanctions antirusses
La polémique enfle autour de la nouvelle initiative du Bundestag. Le parlement national allemand discute depuis plusieurs jours la possibilité d'introduire des sanctions contre Moscou, des restrictions devant constituer une « riposte » à la soi-disant politique menée par la Russie en Syrie. Or, les partis politiques allemands sont loin de s'entendre à ce sujet.

Seule « la diplomatie patiente » et les négociations sont capables d'« ouvrir la perspective de la paix et d'assurer la détente des relations », a estimé Thorsten Schäfer-Gümbel, député du Parti social-démocrate d'Allemagne.

Tout le monde ne partage pourtant pas ce point de vue pacifique. L'initiative de son Parti, visant à prendre une distance aussi bien dans les relations avec la Russie qu'avec les États-Unis, suscite des préoccupations au sein de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), le Parti d'Angela Merkel.

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Nouvelles sanctions antirusses: Berlin confirme
« La Russie cherche à diviser l'Occident et surtout l'Europe », s'indigne le député de la CDU Roderich Kiesewetter. Une opinion partagée par les Verts, qui insistent sur la nécessité de « lancer sans tarder une procédure d'adoption de nouvelles sanctions antirusses ».

Comment serait-il possible de diviser l'Europe en combattant les djihadistes en Syrie? Le mystère reste tout aussi entier pour le Kremlin. Commentant la perspective de nouvelles sanctions, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que Moscou ne voyait pas de raison pour de nouvelles sanctions car la Russie n'était pas le seul pays à avoir des forces armées en Syrie.

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