Seule « la diplomatie patiente » et les négociations sont capables d'« ouvrir la perspective de la paix et d'assurer la détente des relations », a estimé Thorsten Schäfer-Gümbel, député du Parti social-démocrate d'Allemagne.
Tout le monde ne partage pourtant pas ce point de vue pacifique. L'initiative de son Parti, visant à prendre une distance aussi bien dans les relations avec la Russie qu'avec les États-Unis, suscite des préoccupations au sein de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), le Parti d'Angela Merkel.
Comment serait-il possible de diviser l'Europe en combattant les djihadistes en Syrie? Le mystère reste tout aussi entier pour le Kremlin. Commentant la perspective de nouvelles sanctions, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que Moscou ne voyait pas de raison pour de nouvelles sanctions car la Russie n'était pas le seul pays à avoir des forces armées en Syrie.