Ainsi, WikiLeaks a rendu public 2 050 lettres de plus de 50 000 courriers électroniques de John Podesta, dont une partie concerne la Turquie et ses intérêts géopolitiques dans le conflit syrien ainsi que son rôle dans la lutte contre le groupe terroriste État islamique (EI).
« Ankara compte créer une zone d'exclusion aérienne au nord de la Syrie en vue de protéger les réfugiés et d'endiguer le flux migratoire actuel vers la Turquie. Cependant, pour y arriver, le pays, épaulé par ses alliés stratégiques, a besoin d'y faire venir ses troupes », lit-on dans une lettre envoyée par un représentant du Conseil de sécurité nationale des États-Unis.
Le représentant indique également que l'Iran pourrait constituer un « sujet unificateur » pour la Turquie et les États-Unis, car l'Iran, la Russie et le président syrien Bachar el-Assad en personne « sont considérés comme une menace éventuelle pour la sécurité des deux pays. »
Le bureau de Clinton n'a pas tardé à réagir à ces allégations tout en soulignant qu'il n'envisageait pas de confirmer l'authenticité des documents piratés et que Julian Assange « ne dissimulait jamais son intérêt à nuire à Mme Clinton ».
Le 22 juillet, soit trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks a publié près de 20 000 messages piratés des comptes de sept responsables du Parti démocrate, échangés de janvier 2015 à mai 2016. Après leur publication, Moscou a été accusé par des responsables du parti d'avoir cherché à influencer la campagne électorale américaine en faveur de Donald Trump en orchestrant cette fuite.
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