« Nous sommes à un carrefour dans notre histoire (…). Le monde change, on le voit avec ce qui ce passe au Proche-Orient depuis cinq ans », a déclaré l'acteur lors d'une conférence de presse organisée dans la majestueuse Salle des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio, théâtre de plusieurs scènes du « Inferno », présenté à Florence en avant-première mondiale.
Or, « il se peut que certains pays répondent de façon simpliste à des problèmes très complexes », a ajouté l'acteur aux deux Oscars.
Il a également appelé les humains à s’éduquer par eux-mêmes et à tenter de prévenir les scénarios dramatiques semblables à ceux décrit dans « Inferno ».
« Le chaos semble dominer le monde mais en fait, si vous regardez l'histoire ou lisez les livres de Dan Brown, vous vous apercevez que le monde s'est souvent trouvé à ce genre de carrefour où il fallait apprendre à vivre les uns avec les autres », a poursuivi Tom Hanks.
Comme dans les deux précédents opus, symboles, ésotérisme et jeux de pistes sont les principaux ingrédients de ce thriller.
« Dan Brown nous raconte un enfer crée sur la terre. Dante, lui, décrit un lieu bien spécifique, mais le scientifique terroriste du film nous dit que c'est nous qui créons notre propre enfer, les problèmes environnementaux, les gens traités en esclavage… Nous avons créé l'enfer pour une autre partie de l'humanité », a expliqué Tom Hanks.
L'acteur, sexagénaire depuis juillet, s'est glissé pour la troisième fois dans le costume du professeur de symbologie Robert Langdon, après « Da Vinci Code » (2006) et « Anges et Démons » (2009).
Principalement tourné à Florence, « Inferno » sortira le 13 octobre en Italie et le 28 aux États-Unis, annonce l’AFP.