Le « débat des vice-présidents » opposant Tim Kaine et le républicain Mike Pence s'est tenu à Farmville, une petite ville rurale du centre de la Virginie, et a duré 90 minutes. C’était la seule rencontre programmée entre les deux colistiers.
« Elle (Clinton) n’entend pas louer Poutine comme un gars formidable, mais elle est prête à s’asseoir à la table des négociations et à conclure un "accord strict" », a déclaré Tim Kaine, qui à l’instar de la candidate démocrate elle-même, n’abandonne pas son ton professoral en parlant de la Russie.
« Hillary pourrait faire face à la Russie », a souligné Tim Kaine, qui semble considérer la confrontation comme seul modèle de relations entre Moscou et Washington.
Il a également exprimé l’opinion selon laquelle que le candidat républicain à la présidentielle avait des intérêts économiques en Russie au motif que Donald Trump « loue le président russe encore et encore ».
Auparavant, Hillary Clinton a vertement critiqué la politique extérieure de Moscou tandis que son opposant à la présidentielle Donald Trump a exhorté à coopérer avec la Russie, surtout dans le domaine de la lutte antiterroriste.
En commentant les déclarations des politiciens américains, Moscou a à maintes reprises déclaré que la rhétorique antirusse faisait partie intégrante du jeu électoral américain. Selon le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, Moscou ne prête pas attention aux déclarations des candidats, et attend les propos du futur président en personne.