L'amiral Haakon Bruun-Hanssen estime que la Norvège doit renforcer la surveillance des nouveaux sous-marins, des navires et des avions russes. Les responsables de l'Otan partagent complètement la position de leur homologue norvégien, informe le journal américain Wall Street Journal.
Ainsi, ils ont déclaré que l'Alliance avait déjà intensifié les exercices navals dans le cadre de sa stratégie de dissuasion de l'« agression russe. »
Dans le même temps, en février 2016, le États-Unis ont admis publiquement qu'ils considéraient les options pour contenir les forces armées russes dans les eaux nordiques. C'est le général américain quatre étoiles, Philip Breedlove, commandant des forces des États-Unis en Europe et du Grand quartier général des puissances alliées en Europe, qui l'a déclaré.
« Nous considérons la possibilité de contenir la Russie dans l'Arctique. Les prétentions de la Russie ne touchent pas directement les États-Unis, mais elles affectent trois de nos alliés », a martelé le général, sans toutefois précisé comment Washington envisageait de dissuader la Russie.
Un autre général américain, Paul Selva, vice-chef d'état-major des armées des États-Unis, a estimé pour sa part que le pays n'était pas prêt à se battre sur ce front.
Dans un entretien à Business Insider, il a déclaré que pour résoudre ce problème, les États-Unis avaient besoin de construire de nouveaux brise-glaces. De fait, le Pentagone ne dispose que de deux brise-glaces, alors que Moscou en a plus de 20.
« Nous ne sommes pas au même niveau que la Russie. De plus, nous ne participons pas à ce jeu », a commenté le commandant de la Garde côtière des États-Unis, Paul Zukunft.