« J’interdirais l’entrée dans le pays (…) aux agents d’influence. Par exemple, aux représentants des soi-disant médias russes. Je ne comprends pas pourquoi ils se déplacent librement sur notre territoire. Il s’agit soit de propagandistes, soit d’espions ».
Fait curieux, sa proposition de priver l’entrée les journalistes russes a été avancée dans une émission au nom pompeux « Liberté d’expression » diffusée par la chaîne ICTV.
Auparavant, le président de la Rada (parlement ukrainien) Andreï Paroubiï avait proposé de réexaminer la question de la mise en place d’un régime de visas avec la Russie.
Le FSB estime que Souchtchenko est un agent de la direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, l'accusé affirmant être journaliste.
Début mars 2015, Kiev a publié une liste de 115 médias russes dont l’accréditation en Ukraine a été suspendue comme « constituant une menace à la sécurité nationale ».
Kiev a à maintes reprises empêché l’entrée dans le pays de journalistes russes et a expulsé certains d’entre eux.
Selon le vice-ministre russe de la communication et des médias Alexeï Voline, la politique des autorités ukrainiennes à l’encontre des journalistes russes est « sauvage » et témoigne d’un « manque de compréhension de la façon dont le journalisme actuel fonctionne ».
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