L'ambassadeur français auprès de l'Onu François Delattre a annoncé lundi que les experts de 15 cinq pays avaient entamé les discussions sur un document porté par Paris, qui vise à établir un cessez-le-feu à Alep. Il a noté que pour l'heure, tous les membres du Conseil de sécurité avaient exprimé leur volonté de participer aux négociations.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré la semaine dernière que tout pays qui s'opposerait au projet de résolution courrait « le risque de porter la responsabilité de complicité de crimes de guerre ».
« Je mets en garde la Russie de ne pas prendre cette responsabilité de ne pas donner une nouvelle chance au cessez-le-feu », a souligné M. Ayrault. « Notre conscience est profondément meurtrie. Tous ceux qui croient aux droits de l'Homme, à la paix, à la fraternité, ne peuvent pas supporter des images aussi terribles ».
La Russie n'a pas rejeté le texte et participe aux discussions, mais demande du temps pour l'examiner en détail, a déclaré lundi l'ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine.
« La nouveauté de ce projet réside dans l'idée de création d'un mécanisme de supervision du cessez-le-feu. Mais un tel mécanisme existe déjà à Genève, et à vrai dire, il n'a pas été utilisé efficacement. Nous avons doutes quant à l'efficacité de tout cela », a déclaré M. Tchourkine.
Plusieurs tentatives de faire appliquer un cessez-le-feu pour permettre l'arrivée de convois humanitaires dans la zone des combats et des bombardements ont échoué ces dernières semaines.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualit& eacute;s les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».