« En effet, la batterie du système de missiles antiaériens S-300 a été livrée dans la République arabe syrienne. Ce complexe est conçu pour assurer la sécurité de la base navale de Tartous et des navires de la marine russe se trouvant dans la zone côtière », a déclaré M. Konachenkov.
Et de d’ajouter qu’il était difficile de comprendre pourquoi le déploiement des S-300 avait jeté un pavé dans la mare en Occident.
« Je rappelle que le S-300 est un système purement défensif et ne menace donc personne. De plus, auparavant, comme vous le savez, dans la région, il y avait un système similaire, version mer, le complexe "Fort", dont est équipé un croiseur lance-missiles », a souligné le porte-parole du ministère.
En avril 2015, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret levant l'interdiction de livrer les systèmes S-300 à l'Iran.
Actuellement, les missiles sont livrés et L'Iran a déployé des systèmes antiaériens russes sur le site nucléaire de Fordow situé près de la ville de Qom (150 km au sud-ouest de Téhéran).
Le S-300 est un système antiaérien mobile multicanal de missiles sol-air. Il est destiné à protéger les sites stratégiques les plus importants d'un État et de ses forces armées contre des bombardements massifs, portés au moyen d'avions de combat, de missiles de croisière, de missiles balistiques tactiques d'une portée de moins de 1 100 kilomètres et d'autres armes aériennes.