Selon le politologue Aleksandar Pavic contacté par Sputnik, les « jeunes » membres de l'Union européenne adoptent une position de plus en plus hostile à la politique d'accueil conduite par Bruxelles.
« Il peut arriver qu'après le référendum tenu en Hongrie un vote similaire ait lieu dans d'autres pays, tels que la Pologne, la République tchèque ou la Slovaquie. Dans ces États, la majorité de la population s'oppose à la politique conduite par l'UE », a affirmé M. Pavic.
Toujours d'après lui, Ankara pourrait « à tout moment » rompre l'accord sur les réfugiés conclu avec Bruxelles et laisser des centaines de milliers de migrants transiter vers l'Europe.
« Cela entraînerait de sérieux problèmes et pourrait déclencher des émeutes, car les gens vont exiger que ces problèmes soit résolus coûte que coûte. Le sentiment anti-immigration pourrait vite se transformer en un sentiment antiturc ou antimusulman », a conclu l'expert.
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