Cette idée a été avancée par le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov lors d'une intervention sur une chaîne de télévision russe.
« On ne peut pas mener une enquête en faisant abstraction de certaines versions. L'enquête ne peut être menée sur la base d'un paradigme, quand quelques minutes après la tragédie on se prononce dans certains pays au niveau officiel et on dit que la Russie est coupable. Si on réalise une enquête sur la base de ce paradigme, elle est condamnée au manque d'objectivité, elle est vouée à l'échec », a déclaré Dmitri Peskov.
Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé la convocation de l'ambassadeur des Pays-Bas en Russie, Renée Jones-Bos, le 3 octobre, pour lui expliquer les raisons pour lesquelles Moscou rejetait les méthodes de travail du Groupe d'enquête, qui va selon lui dans une mauvaise direction.
Le rapport du groupe d'enquête international affirme que le missile Bouk qui a abattu le vol MH17 de Malaysia Airlines le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine avait été transporté depuis la Russie puis ramené sur son territoire. La Russie insiste pour dire que l'enquête part d'un a priori fondé uniquement sur les informations présentées par l'Ukraine.
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