Se prononçant à l'ouverture de la session d'automne du parlement à Ankara, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'opération Bouclier de l'Euphrate visait à créer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie.
« L'opération Bouclier de l'Euphrate est une opération légale. C'était pour nous la dernière goutte d'eau quand l'État islamique avait envoyé chez nous à Gaziantep un kamikaze de 14 ans causant la mort de 56 de nos concitoyens. L'opération a été lancée près de la ville de Jarablos. Avançant plus loin, nous espérons libérer un territoire de 5 000 kilomètres carrés, qui deviendrait une zone de sécurité. Ainsi, le problème avec les réfugiés sur nos frontières du sud sera résolu », a déclaré M. Erdogan.
« Depuis des années nous avons offert un projet visant à créer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie. Il n'avait pas de protestations, mais nous n'avons pas remarqué non plus de soutien réel. Le corridor terroriste, ainsi que les démarches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de l'EI nous ont forcés à entreprendre cette opération. Et nous avons montré que nous pouvions le faire de nos propres forces », a dit le président turc.
Le 24 août, l'armée turque, soutenue par les forces de la coalition internationale conduite par les États-Unis, a lancé son opération Bouclier de l'Euphrate visant à déloger les djihadistes de l'État islamique de la ville syrienne de Jarablus, frontalière de la Turquie. L'opération a également pour but d'évincer de cette région les groupes armés de Kurdes syriens qui, selon Ankara, font partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie. L'opération turque a engagé des avions, des chars et l'artillerie.
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